Témoignage

Christian R.

Agréable escapade hivernale dans les bois du Risoux (janvier 2020)

Si l’aventure et la découverte vous titillent, que vous ne recherchez pas une dose d’adrénaline mais plus une sortie à l’écart de la routine, n’hésitez plus, appelez Sandrine… !

Ami de la nature et des rencontres improvisées, je me suis laissé tenter par un ami, en ce 25 janvier un peu “grisou“, de partir à la découverte d’une des plus grandes forêts d’Europe d’un seul tenant, le mythique Risoux.

Bien sûr me direz-vous, le copain est du coin, il le connaît depuis tout gamin, facile… et ben pas du tout, le copain c’est un chouette gars d’origine suisse allemande et il a peur les loups et autres bestioles sanguinaires des bois…

Mais il m’a tout de suite rassuré : – en fait on y va avec une guide de moyenne forêt, pardon…, de moyenne montagne qui, comme “le petit chaperon rouge“, aime se promener de ce côté du bois.

Faut dire aussi que “la gamine“ nous équiperait d’une carte, d’une boussole et d’un mode d’emploi en temps réel et en trois langues, avec comme cerise sur le gâteau une succulente “fonfon“ au fond des bois que l’on mériterait en parvenant à surmonter une course d’orientation de son cru.

Chercher “des azimuts“ et trouver son chemin sans se perdre, c’est vous dire si les explications étaient à la hauteur du bois dans lequel elle nous avait précédemment réservé quelques surprises pour cette sortie “gastrosylvycohistocorientationaire“.

Tout ça, ça vous motive, que dis-je, ça vous émerveille, petits et grands, jeunes et moins jeunes, gens des villes ou des campagnes de venir écouter et suivre cette charmante guide passionnée et passionnante.

Le Risoux, elle s’était très bien documentée, non seulement sur son côté biologique, explication sur la diversité de la faune, de la flore, mais également des spécificités historiques que regorgent cette immense forêt peuplée d’anecdotes.

L’histoire que les hommes ont laissé derrière eux, un peu comme tous ces innombrables sentiers que notre guide nous fait découvrir et fait revivre avec un Frédéric Reymond, ou un Achille Griffond, légendes vivantes qui sont passées et repassées en ces lieux et qui (ap)portent encore des odeurs d’une époque emprunte de danger, de clandestinité ou d’agent secret de la seconde guerre mondiale, et c’est un plaisir de tous les sens et de l’imaginaire que nous partage si bien Sandrine dans le silence d’une forêt qui dort de son sommeil hivernal.

Le Risoux, ce n’est pas seulement ça, c’est un beau coin de pays riche de diverses essences de bois que des générations de forestiers ont travaillé à la sueur certaine de leurs fronts, et qui est parsemé de petites mais accueillantes maisonnettes en bois que ces valeureux bûcherons ont habilement construit pour s’abriter et se réchauffer au fil du temps.

C’est aussi et surtout une frontière jalonnée de bornes (Napoléonienne… ? Je n’ai pas bien écouté, je devais être ailleurs…) qui délimites discrètement mais sûrement la limite avec notre voisine la France et avec des explications dignes des meilleures maître en histoire géopolitique svp ! (heureusement que notre guide connaissait leurs emplacements, car si on ne sait pas, on se retrouve en France sans s’en apercevoir).

Toutes ces explications nous ont donné faim et soif au propre comme au figuré, et c’est dans la douce tiédeur du feu ronronnant du refuge de “La Turque“, dans la joie et la bonne humeur que tu nous a transmis, qu’une bonne fondue préparée collectivement avec mes six autres compagnons, a comblé et a agréablement finalisé cette enrichissante sortie préparée avec soin, professionnalisme et un bon “timing“.

(Sandrine, je repars volontiers avec toi, car tu sais non seulement combler nos faim et soif d’aventure, agrémenter l’espace-temps de ta passion et ton savoir mais tu sais également ravir nos papilles et nos appétits par tes talents culinaires, merci, c’est précieux… !)

Le retour en fin de journée s’est déroulé aux lueurs de nos lampes frontales, car l’obscurité menaçante du Risoux se fait vite sentir en pareille saison, mais avec la bonne connaissance du terrain, le sérieux de ta préparation et l’assurance de tes connaissances, on a tous pu dire : “même pas peur“… !

En deux mots, Sandrine est comme une grande “frangine“, elle prend soin de vous… !

Encore merci